« Sweet Summer Sweat » : présentation du projet

« Sweet Summer Sweat » est une proposition kaléidoscopique sur le couple. Sur un couple.

Il y a de la vérité et du jeu, des vraies-fausses rencontres et des vraies-fausses ruptures, des vrais-faux désirs et des vrais-faux personnages… Kaléidoscope, jeu de facettes, palais des glaces : chacune des sept séquences proposées peut être jouée, au choix, comme une scène réelle, ou comme une scène rejouée (parce que revécue), un flash-back, un flashforward, une situation fantasmée, rêvée, cauchemardée…

L’auteur a souhaité donner au metteur en scène la liberté d’assembler ces sept mouvements comme un puzzle : un kaléidoscope qui reflèterait tous les aspects symboliques de la relation.

Une chanson, qu’on retrouve tout au long de l’histoire en plusieurs versions, évoque la première musique sur laquelle tous les couples ont une histoire ou connaissent « une première fois ».

« Hôtel California » des Eagles, est cette chanson emblématique, sur laquelle toutes les générations peuvent se remémorer un souvenir, et dont une des phrases a été retenue par l’auteur comme titre de la pièce.

Les sept tableaux se déroulent dans des lieux différents selon l’action : un abribus, un café, un cirque, une chambre d’étudiant, une maison de retraite, un cabinet de psychanalyse, le foyer conjugal…

L’écriture de Laurent Contamin, poétique, décalée, parfois fleur bleue, sera mise en valeur par une interprétation épurée des acteurs : leurs mots, et un décor minimaliste.

Entre rêve et réalité, les personnages de « Sweet Summer Sweat » replongent le spectateur dans sa propre histoire, et permettent de s’interroger, par l’universalité du couple de Lou et Franck dans le temps, sur la possibilité d’une relation à l’autre, sous toutes ses facettes.

Résumé

Histoires d’amour, de rencontre, de remords, de désir.

Le dernier rendez-vous d’un couple dans un hôtel. Sur la mélodie de leur rencontre, Lou et Franck, un homme et une femme au bord de la rupture, se regardent, s’enlacent, s’ennuient, s’affrontent sans parvenir à se retrouver… Dans cette chambre, ils rejouent leurs souvenirs, leurs espoirs ou leurs traumatismes, en traversant les âges, pour essayer de se rejoindre.

Ces scènes de la vie conjuguée, construites autour de l’idée de la douce petite sueur d’été qu’occasionne le désir, oscillent entre futur antérieur, conditionnel présent et imparfait du subjonctif.
Un voyage au cœur des rapports humains, en sept tableaux autour du couple.

Générique

Texte : Laurent Contamin

Mise en scène : Dyssia Loubatière

Distribution en cours

Le spectacle a bénéficié d’une résidence de création artistique  pour une « première étape de travail », avec l’accompagnement de Flavie Fontaine et du comédien Elliot Jenicot.

Le texte est publié aux Éditions Théâtrales.