« Le Jardin », Parc Floral
« Interprété par une narratrice et deux musiciens, ce conte de Laurent Contamin aborde les questions liées à l’environnement, mais aussi celle des différences entre les êtres vivants. Sur la scène, un instrument à percussion, tel un petit arbre sonore (fait de matériaux de récupération ou naturels), intrigue. Sa présence souligne ce que la partition musicale recrée, à savoir une impression de nature. À découvrir avec le murmure du vent, des feuilles et des insectes du Parc floral. »
Françoise Sabatier-Morel, Télérama
« Dans une mise en scène très créative, la comédienne, Laure Gouget, à la voix chaude et à la diction parfaite, a mis en valeur le texte de Laurent Contamin, très poétique, qui aborde avec subtilité les problèmes liés à l’écologie et au handicap.
Nous avons aimé particulièrement la transformation des objets : boîte de violoncelle qui devient carapace, bateau, table…. Des marionnettes qui apparaissent, sans que l’on puisse voir l’artifice, les canards qui voguent sur …la boîte de violoncelle (pardon, l’eau).
Il ne faut surtout pas oublier un personnage de premier plan : la musique. Car elle n’est pas là pour illustrer pas à pas le récit, mais est un élément primordial du spectacle. Maxime Echardour possède une grande quantité d’objets sonores et de percussions, avec lesquels il arrive à créer des ambiances sonores d’une très grande finesse. Il est rejoint par le violoncelle de la lumineuse Johanne Mathaly, qui l’utilise avec une grande variété de modes de jeu.
Leur duo de scies musicales a émerveillé le public.
Texte et musique s’interpénètrent avec une grande fluidité, le tout soutenu par une sonorisation très raffinée. »
Cristina Agosti-Gherban, A.D.E.M.
Les Déchargeurs… ambiance de coulisses, par Olivier Frégaville-Gratian D’Amore
« Dimanche matin, le froid a envahi la Capitale. À deux pas des Halles, Laure Gouget et Elliot Jenicot, aux Déchargeurs vont répéter la mise en espace de Sweet summer sweat de Laurent Contamin dont ils vont présenter la sortie de résidence le 16 février prochain. Sur une scène presque vide, où trois cubes de bois peints servent d’unique décor, les deux artistes se font face. Ils disent leur texte, miment quelques mouvements. Ils se mettent en condition sous le regard scrutateur de la metteuse en scène qui note sur un petit carnet quelques intentions, quelques remarques.
L’ambiance est studieuse mais complice et détendue. Parfois, les mots se mêlent, les prénoms s’entremêlent. Chacun tente de retrouver ses marques, de s’approprier ce nouvel espace, nettement plus grand que la salle Bohème, qui leur servait jusqu’alors de salle de répétition. Les gestes sont encore maladroits, les impulsions pas totalement synchronisées avec les émotions, la rythmique encore hésitante. Imperceptiblement, les deux comédiens se ré-apprivoisent, retrouvent leurs sensations et glissent dans la peau de leur personnage. Jeux de séduction, liens fraternels, ils changent constamment de registre et s’emparent de la proposition kaléidoscopique de Laurent Contamin en 7 séquences, sur le couple. (…)
Une fois, l’ensemble des répliques débitées, les artistes vont tout reprendre scène par scène. Tout va être étudié, millimétré. Des accessoires aux costumes, tout est choisi pour faciliter l’interprétation, rendre crédible chaque situation. Ainsi, petit à petit, la pièce prend forme, les saynètes s’enchaînent avec fluidité afin de donner vie aux mots du jeune dramaturge. » (Février 2018)
Contrat Local d’Éducation Artistique (CLEA)
« La Ville de Meulan-en-Yvelines est engagée dans un Contrat Local d’Education Artistique (CLEA) porté par la Communauté Urbaine Grand Paris Seine & Oise (GPS&O). Ce CLEA, le plus important d’Île-de-France, est issu d’un partenariat avec les services de l’Etat (DRAC, DDCS, Rectorat). Il permet d’accueillir des artistes en résidence-mission sur tout le territoire de GPS&O et favorise un accès à la culture pour tous les publics.
Pour 2018 / 2019, sur le thème des jardins, la Ville de Meulan-en-Yvelines accueillera la compagnie « Cela dit » au sein de l’Espace jeunes afin de permettre au Meulanais de 11 à 17 ans de se familiariser avec des pratiques artistiques (écriture, théâtre, musique), durant 12h d’atelier, 1h30 de diffusion, 2h de restitution. » (Ville de Meulan-en Yvelines, février 2019)